Erika Jacob

Erika Jacob – Loeb est née le 14 janvier 1898 à Berstadt en Allemagne. Elle habite avec son mari et son fils à Giessen en Allemagne, qu’elle fuit après la Nuit de Cristal pour se rendre à Lixheim près de Sarrebourg. Là, elle aide donne des soins à des soldats français et soigne un blessé à son domicile. Mais alors que son mari est mobilisé dans l’armée française, elle fuit à nouveau avec son fils devant l’avancée des allemands et se rend chez son beau-frère et sa belle-sœur à Barrouil dans la commune d’Illats. Le 28 mars 1942 son mari et son fils sont arrêtés alors qu’ils transportaient de la viande après 20 heures. Erika écrit plusieurs courriers à la préfecture pour qu’ils soient libérés. Elle y explique aussi, que son mari et son fils absents, elle n’a plus aucun revenu, et ne peut pas travailler du fait de son mauvais état de santé. Son fils René (qui porte le nom de Kurt sur le document de recensement des israélites) est finalement libéré, mais Jules son mari est transféré à Drancy et déporté à Auschwitz.
Le 11 janvier 1944 au matin, quand les gendarmes viennent pour les arrêter, Erika leur dit que René son fils est dans les bois. Les gendarmes partent le chercher, annonçant qu’ils repasseront après. Pendant ce temps elle part prévenir René Tauzin l’ami de son fils qui lui-même court prévenir son ami. Puis elle revient chez elle pour prendre des affaires, mais les gendarmes sont là et l’arrêtent en même temps que sa belle-sœur et son beau-frère, Max et Selma.

Elle est enfermée à la synagogue de Bordeaux, transférée à Drancy le 12 janvier et à Auschwitz Birkenau le 3 février 1944 par le convoi 67, où elle sera assassinée.